La ménopause

Étape naturelle dans la vie d’une femme

La ménopause peut être un renouveau si elle est bien préparée et assumée autant physiquement que psychologiquement par la femme. Quelques désagréments plus ou moins importants peuvent survenir pendant la ménopause mais c’est aussi l’arrêt des menstruations et du traitement contraceptif !
La ménopause englobe toute la période qui entoure l’arrêt de production des hormones féminines (œstrogène et progestérone) par les ovaires. Elle se déroule sur plusieurs années. Au sens médical, on parle de ménopause lorsqu’il n’y a plus de menstruations depuis 12 mois. Chez certaines femmes, l’arrêt est brutal, chez d’autres, les règles s’espacent petit à petit, jusqu’à disparaître complètement. La ménopause survient le plus souvent entre 45 et 55 ans avec une moyenne internationale à 51 ans. La période qui précède l’arrêt complet des règles s’appelle la péri-ménopause (également pré-ménopause). C’est durant ces années (en moyenne cinq ans) qu’apparaît toute une série de symptômes signe d’un changement hormonal important : fragilité osseuse, ostéoporose, migraines, désordres alimentaires avec plus ou moins prise de poids, sècheresse vaginale, baisse de la libido, bouffées de chaleurs, sueurs nocturnes, déprime, irritabilité, sautes d’humeur, perturbation du sommeil, sècheresse et vieillissement de la peau, fatigue. Néanmoins, un tiers des femmes ne ressent aucun problème particulier, un autre tiers les signes de changement hormonal sont mineurs et le tiers restant vit des troubles gênants.

La prise de poids :

Du fait de la diminution de la sécrétion d’œstrogènes, les graisses ne sont plus stockées sur les hanches et sur les cuisses, mais plutôt au niveau de l’abdomen, ce qui entraîne une modification plus visible de la silhouette. Il est important de comprendre la réaction de notre corps, de l’accepter tel qu’il est et de maintenir une alimentation équilibrée primordiale pour une bonne santé ainsi qu’une activité physique régulière. Privilégier les fruits et légumes peu caloriques et riches en fibres (les fibres évitent les états de constipation, elles piègent le sucre et le cholestérol), en évitant les grignotages et les sucres raffinés. Prendre soin de ses intestins en faisant des cures de pro et prébiotiques afin d’avoir une bonne flore intestinale (revoir article sur la flore intestinale). Pratiquer des drainages à base de plantes afin de renforcer foie et reins.

Les bouffées de chaleur :

Elles sont favorisées par le stress, l’alcool, les émotions et la chaleur. Lorsqu’elles surviennent la nuit, elles s’accompagnent de sueurs nocturnes (éviter l’alcool le soir !) et peuvent modifier le rythme du sommeil.
Contre les bouffées de chaleur :
– rester sexuellement active diminue le risque de bouffées de chaleur
– éviter les repas trop copieux, fractionner en 5 collations qui permettent de réguler la température centrale
– ne pas abuser de vins ni de plats épicés qui augmentent la température centrale
– pratiquer des exercices de respiration qui peuvent réduire de 50% les bouffées de chaleur, baissant les niveaux de stress et donc la température centrale.

Déprime, sautes d’humeur, irritabilité… : la diminution des œstrogènes déclenche une carence en sérotonine, l’hormone du bien-être et de l’euphorie. De plus, le manque de sommeil induit par les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes peut entraîner une fatigue, un manque d’entrain, des difficultés à assumer le quotidien, des problèmes de concentration, une légère déprime. Privilégiez les vitamines B que l’on trouve en grande quantité dans la levure de bière. Les vitamines B jouent sur l’équilibre émotionnel. Manger tôt, léger le soir plutôt végétal.
Dormir la chambre aérée.

Risque d’ostéoporose :

Notre squelette atteint sa masse maximale dans la trentaine et elle commence à diminuer à partir de la quarantaine. La baisse de l’activité physique, une carence en calcium (vérifier son pH urinaire afin de déterminer son taux d’acidité, un pH acide freinant l’assimilation du calcium : revoir article sur l’équilibre acido-basique), le tabagisme et bien sûr la baisse des œstrogènes accélèrent la perte de masse osseuse du squelette. Consommer des aliments riches en calcium sans forcer sur les produits laitiers (sachant que tous les végétaux contiennent du calcium végétal très bien assimilable contrairement aux idées reçues) avec si besoin du lithothamne en complément alimentaire (algue riche en calcium hautement assimilable) associés à de la vitamine D (huiles de foie morue, poissons gras et oeufs). Attention toutefois au surdosage en huile de poissons pouvant causer certains troubles (penser à drainer son foie avec des plantes appropriées : revoir article sur la détoxification). Manger moins salé permet de réduire les pertes rénales de calcium.

Vieillissement de la peau et sècheresse des muqueuses : la baisse des œstrogènes a un effet sur la production de collagène et d’élastine, deux substances qui jouent un rôle important pour maintenir l’élasticité de la peau. Toutefois, les causes principales de l’apparition des rides demeurent le vieillissement et l’exposition trop importante au soleil. La diminution des œstrogènes a également une conséquence de réduire la production du mucus dans le vagin (paroi plus fine, plus sèche, moins élastique, les rapports peuvent être inconfortables) entraînant l’assèchement des muqueuses. Le contrôle de la vessie est moins bon (d’où possibilité de petites fuites lors d’éternuements, fous-rire…). Il est important de prendre en compte ce symptôme dès son apparition.

Contre la sécheresse vaginale :

– la régularité des rapports sexuels augmentent l’efficacité de la lubrification. A chaque relation sexuelle, les tissus vulvaires et vaginaux sont stimulés. L’exposition de ces tissus au sperme (riche en prostaglandines, protéines et vitamines) prévient également la sécheresse vaginale
– faire durer les préliminaires : après stimulation du cerveau par ceux-ci, le délai nécessaire pour obtenir la réponse « lubrification » augmente après la trentaine et surtout la cinquantaine
– éviter le stress : 39% des femmes ménopausées stressent avant un rapport sexuel. La peur bloque le processus d’excitation sexuelle
– revoir les traitements allopathiques : certains médicaments antihypertenseurs, antidépresseurs, antihistaminiques tarissent les sécrétions

Les risques cardio-vasculaires : le risque de maladie cardio-vasculaire augmente en fonction de l’âge, et la ménopause n’est pas le seul élément déclencheur. Des facteurs aggravant tels que le tabac, l’alcool, le diabète, l’obésité, les troubles du métabolisme des lipides, la sédentarité, les antécédents familiaux ont également un rôle important.

Les oligo-éléments conseillés : Zinc-Cuivre (agissant sur l’axe hypophyso-génital), Bore ( augmentant le taux d’oestrogènes, action bénéfique sur les bouffées de chaleur et sur l’absorption osseuse du calcium)

Les omégas 3-6-7-9 :

Les omégas 3 sont le plus souvent issus des poissons des mers froides et possèdent des actions bénéfiques sur le stress, les graisses, le cœur, la circulation sanguine, la peau. Ils servent aussi à la synthèse d’hormones et sont précurseurs de prostaglandines anti-inflammatoires.
Les omégas 6 vont favoriser la prévention du vieillissement de la peau, la formation des rides et contribuer à lutter contre les vergetures. Ils assurent à la peau sa souplesse et son élasticité.
Les omégas 7 issus de l’huile d’argousier permettent la régénération des peaux sèches et des muqueuses.
Les omégas 9 contenus dans l’huile d’olive ont une action anti-oxydante et agissent sur l’appareil cardiovasculaire, le cholestérol, la circulation sanguine et le tissu cutané.
Consommer de bonnes huiles alimentaires olive, colza, noix, cameline, lin… est primordial.

La phytothérapie : une alternative intéressante !

Actée à grappe (Cimifuga racemosa) : bouffées de chaleur, migraines, insomnie
Gattilier (Vitex agnus castus) : bouffées de chaleur, anxiété et dépression
Ginkgo (Ginkgo biloba) : troubles de la mémoire, de l’humeur et anxiété
Houblon (Humulus lupulus) : bouffées de chaleur, ostéoporose
Maca (Lepidium meyenii) : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles émotionnels, baisse de la libido
Mélisse (Melissa officinalis) : énervement, stress et dépression
Millepertuis (Hypericum perforatum) : dépression légère
Ortie (Urticia dioïca) : fatigue, manque d’entrain, anémie, ballonnements, troubles des voies urinaires
Passiflore (Passiflora incarnata) : nervosité, irritabilité, anxiété
Prêle (Equisetum arvense) : ostéoporose, fatigue, manque d’énergie, rétention d’eau
Sauge (Salvia officinalis) : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes
Valériane (Valeriana officinalis) : insomnie, anxiété
Yam sauvage (Dioscorea villosa) : « progestérone naturelle » : trouble de l’humeur, irritabilité, baisse de la libido, sécheresse vaginale, rétention d’eau.

Compléments alimentaires conseillés :

MENOPAUSE Diet’Horizon
SEREPAUSE Inebios
MAMOPAUSE Inebios
PREPAUSE Inebios
MACA Spirit

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Une réponse

  1. j’ aimerais avoir des informations plus détailées ca fait 6 mois sans voir les régles.Et je vais vivre la période dans la joie et physiquement combattante.

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