Je crois que nous sommes peu nombreux à le savoir, mais il y a un sens pour éplucher les légumes et les fruits.
Il faut tout d’abord avoir un couteau qui coupe parfaitement, et puis il faut suivre le sens de la pousse du légume ou du fruit. C’est un exercice que l’on peut réaliser avec les enfants, qui bien souvent, ne savent pas comment poussent les végétaux. J’ai vu même certains adultes se poser la question.
Les légumes seront épluchés à partir de la fane. Les fruits, à partir de la queue vers le bas. Et cela pour une raison toute simple : éviter l’oxydation.
De plus, il est très important de cuisiner à basse température afin de ne pas perdre les nutriments de notre alimentation.
La cuisson à haute température dénature les aliments. La montée en température modifie et transforme les qualités nutritives de ce que nous mettons dans notre assiette.
Après de nombreuses lectures sur les méfaits de la cuisson, j’ai choisi d’utiliser du matériel de cuisson qui me semblait adapté. J’utilise donc des cocottes en fonte ou des marmites en inox avec un fond épais. J’ai un cuit vapeur qui me permet de régler la température de cuisson, et je cuisine la plupart du temps à feu très doux. Je n’utilise jamais la cocotte minute qui certes, cuit plus vite, mais fait perdre tout l’intérêt de son contenu.
Je n’ai pas de four micro-ondes qui me semble être un « engin » peu recommandable. J’en ai pourtant eu un il y a très longtemps, mais ce que j’avais lu dans la notice m’avait fortement interpellée. L’on y conseillait de laisser reposer les aliments pendant une dizaine de minutes à la sortie du four, et je m’étais toujours posé la question… »Pourquoi réchauffer quelque chose pour le laisser refroidir ? ».
Ce n’est que bien plus tard, au cours de mes longues lectures que j’ai compris. Le micro ondes agit sur les molécules d’eau de l’alimentation. Pourtant chacun sait qu’un corps chaud est un corps dont les molécules sont en mouvement. Il suffit donc d’agiter des molécules pour augmenter la température. Et le micro ondes monte à très haute température. Ces molécules ne s’arrêtent pas de chauffer parce qu’elles sont sorties du four. Elles mettent donc un certain temps pour s’arrêter. Et continuent à agir dans notre organisme. Notre corps est constitué d’à peu près 70% d’eau, et le corps des enfants en contient encore plus. J’en ai donc conclu que cette agitation moléculaire pouvait interfèrer avec nos propres cellules selon des procédés encore mal élucidés mais assurément inquiétants.
– de 40°C à 75° C, les ferments enzymatiques des aliments disparaissent.
– de 60°C à 75°C, il n’y a plus de vitamine C dans les aliments.
– de 90°C à 100°C et au delà, il se produit une hydrolyse des protéines.
– autour des 100°C, il y a perte des minéraux et oligo-éléments.
– de 110°C à 120°C, des vitamines liposolubles A et D s’oxydent.
– à 120°C et plus, c’est la destruction des dernières vitamines et la dissociation des lipides en acides gras et glycérines, puis en eau et goudrons avec formation d’acroléine cancérigène.